Les émotions nous délivrent des messages, à notre conscience d’apprendre à les décoder et à vivre au mieux avec…
Nous acceptons volontiers les émotions agréables, même si on ne constate pas toujours très bien pourquoi nous les ressentons à l’instant T.
Mais en ce qui concerne les émotions désagréables, nous préférons nier leur existence car elles nous gênent, on les considère comme des problèmes, des obstacles. Certaines personnes ont tendance à les cacher, les refouler en se répétant par exemple ces petites phrases : « c’est idiot, mais je ne peux pas retenir mes larmes lorsque je suis contrariée; je ne devrais pas me décourager aussi facilement…. »
Notre société et l’education qui en découle sur nos enfants, nous apprend à paraître les meilleurs, les plus beaux, les plus forts (il y a qu’a regarder les explosions de selfies et des réseaux sociaux), il ne faut surtout pas montrer ses émotions et encore moins en parler, agir autrement serait vu comme un signe de faiblesse.
Nous pouvons commencer à les écouter et à nous en servir pour en sortir de l’ornière et aller progressivement de mieux en mieux au lieu de faire croire que tout va bien en souriant devant notre portable …
- Si je considère ma colère comme un manque de maitrise ou si je la refoule, je ne pourrai pas m’en servir comme d’une énergie utile pour venir à bout d’un obstacle.
- En repoussant une angoisse, je m’empêche de voir que c’est le signe qu’une autre émotion cherche à se faire entendre pour que je m’en occupe vraiment. Plus je refuse mon angoisse, moins je pourrai faire émerger cette émotion, la voir, l’écouter, la comprendre et y remédier.
Hier au soir, pour vous donner un exemple, j’ai renvoyé aux autres l’image d’une personne triste, c’est ce que l’on m’a dit, et pourtant au fond de moi je ne ressentais pas de la tristesse mais plutôt de la nostalgie, de l’ennui voir même de la paresse.
J’ai essayé de la vivre sans me cacher, sans la cacher aux autres du coup, et avec un certain recul, je me suis aperçue que cet état émotionnel que je traîne avec moi encore ce matin, découlerai du doute.
Peut être que « je préfère ne rien faire plutôt que de courir le risque de ne pas y arriver ? » c’est un sentiment de découragement et d’épuisement qui découle d’une attente qui m’est insupportable.
La solution serait l’action mais je ne trouve pas la force aujourd’hui, la regarder c’est accepter ses faiblesses sans les nier, les regarder et en faire le deuil avant de passer au plan B c’est à dire l’action d’entreprendre le changement.
Quand j’aurai traverser ce désert d’ennui et de nostalgie, l’action passera par différents moyens :
- Etablir une liste de choses à faire, puis les classer par ordre d’importance cela excitera mon envie de passer à l’action
- Faire la liste des moments ou lieux dans lesquels je me sente parfaitement bien
- Dégagez des points communs en repérant les points communs entre ces deux premieres listes ce qui réveille l’imagination et donne envie d’agir
Je me trouve aujourd’hui dans un sentiment d’ambivalence donc de choix.
Tout cela pour vous expliquer, qu’il est important de regarder nos états émotionnels et qu’il peut être très dangereux de les nier et les cacher, tôt ou tard ils reviendront tant que nous n’aurons pas pris la peine de les regarder.
La somatotherapie peut être une aide précieuse à la reconnaissance de vos états émotionnels, le corps ne ment pas, le mental peut quand à lui vous raconter pleins d’histoires.