Travailler sur soi et sur la mémoire du corps, c’est traverser plusieurs couches, les unes après les autres, pour pouvoir atteindre, au fond de notre être, la blessure initiale qui fait aussi ce qui nous sommes.
C’est comme un oignon dont on enlève les pelures une à une, il se peut que l’on puisse y verser des larmes.
Selon Myriam Brousse, nous aurions quatre couches :
- La couche intellectuelle : celle du dessus, celle qui réfléchit qui analyse, qui argumente et qui veut savoir et comprendre
- La couche émotionnelle : celle en dessous de l’intellect : celle qui réagit, qui bouillonne, qui sanglote et qui exulte…
- La couche sensorielle : celle qui vient en dessous de l’émotionnelle, là ou l’on frissonne, grelotte, tremble, les sensations approchent de ce que dit le corps, cela peut être éprouvant.
- Le Mur : dit le « forage » des trois premières couches ; il s’agit tout simplement – mais cela s’avère difficile ! de baisser la garde, les gardes, pour prendre le risque de se retrouver au coeur de soi même, face à ses blessures et à l’impact initial pour se libérer enfin de ce qui peut nous empêcher de grandir. A ce moment là seulement nous atteignons la couche physique, c’est accepter de prendre le risque d’écouter vraiment son propre corps avec toutes ses mémoires.
Un chemin vers la liberté, avec des prises de conscience qui permettent de relier des événements à des schémas que nous entretenons.
VOIR-ACCEPTER-DESACTIVER ET TRANSFORMER…